Du 31 janvier au 1er février 2024
20:00 au Théâtre
Durée > 1h30 | Billet unique 20€ – Réduit 14€ – Adhérent 10€
Distribution
Texte : Ivan Viripaev
Traduction du russe : Tania Moguilevskaia, Gilles Morel
Mise en scène : Yordan Goldwaser
Collaborateur artistique : Yann Richard
Avec : Pierre Devérines, Pauline Huruguen, Jeanne Lepers, Barthélémy Meridjen
Scénographie et costumes : Lucie Gautrain
Lumière : Diane Guérin
Création son : Tal Agam
Régie lumière : Zoë Robert
Régie son : Claire Thiebault
Construction : Guillaume Gouarin
Administration et production : Frédérique Wirtz et Victor Hocquet / La Poulie
Production : La nuit américaine
Le spectacle
La compagnie La nuit américaine chemine depuis trois ans à travers l’oeuvre d’Ivan Viripaev. Débuté par la mise en scène de sa pièce Les Guêpes de l’été nous piquent encore en novembre, ce compagnonnage s’est enrichi de lectures publiques et de petites formes autour de sa pièce OVNI, avant de conclure ce cycle de travail en abordant sa pièce Illusions.
Mises en regard, ces trois pièces esquissent une sorte de trilogie autour du thème de la vérité. Ecrites entre 2011 et 2013, elles semblent présager cette ère dite de la « post-vérité ». Chacune de ces pièces met en scène des personnages égarés, orphelins du monde rassurant de l’enfance, pris dans des situations qui ébranlent et mettent à mal leurs certitudes. Comment reconstruire de la solidarité et du lien quand la notion de vérité fait défaut ? Quelle vérité, même minimale, permettrait de rétablir le sens du commun ?
La nuit américaine développe également un travail autour de la question du rapport au public, avec des écritures qui permettent de réinventer la relation entre la scène et la salle.
Illusions est une pièce de l’auteur russe Ivan Viripaev. Elle réunit quatre narrateur.ices, deux femmes, deux hommes, venu.es raconter aux spectateur.ices l’histoire de deux couples d’octogénaires à la longévité amoureuse édifiante. Au crépuscule de leurs vies, ces personnages vont traverser un bouleversement intime qui pulvérisera leurs certitudes au sujet de l’amour et des fondements sur lesquels leurs vies auront été bâties.
La pièce est composée d’une succession de récits, drôles ou tragiques, anecdotiques parfois en apparence mais toujours essentiels. Ces éclats de vie mettent en scène des personnages égarés, orphelins de leurs certitudes et du monde stable et ordonné de l’enfance. Entre affirmations, affabulations et versions contradictoires, Illusions cherche à perdre le public dans un dédale où la vérité des sentiments ne cesse de se dérober.
L'équipe
Yordan Goldwaser se forme tour à tour au Conservatoire de Strasbourg, à l’EDT 91, puis au Conservatoire du VIIIe arrondissement de Paris. En 2008 il intègre le CNSAD. Il y travaille notamment avec Sandy Ouvrier, Yann-Joël Collin, Dominique Valadié, Alain Françon et Olivier Py.
Au théâtre il joue sous la direction de Barthélémy Meridjen, Jean-Philippe Naas, André Engel, Yohan Lopez et Yann-Joël Collin.
Au cinéma il tourne pour Jean-Paul Civeyrac et Jean-Philippe Amar.
Il crée en 2014 la compagnie La Nuit Américaine avec laquelle il a mis en scène Excédent de poids, insignifiant : amorphe et Les Présidentes de Werner Schwab, L’Oncle Arthur, à partir d’une pièce de Dani Horowitz et d’entretiens menés avec son père, le comédien de langue yiddish Rafaël Goldwaser, La Ville de Martin Crimp et Les Guêpes de l’été nous piquent encore en novembre d’Ivan Viripaev.
Coproductions et soutiens
PRODUCTION La nuit américaine
COPRODUCTION Studio-Théâtre de Vitry,
NEST - CDN Transfrontalier de Thionville-Grand Est, Théâtre de Vanves
SOUTIENS la DRAC Grand-Est, la Région Grand-Est, Ville de Strasbourg,
La Vie Brève - Théâtre de l’Aquarium, TAPS - Strasbourg, Lilas en Scène
Pièce traduite avec le soutien de Maison Antoine Vitez Centre International de la traduction théâtrale – Paris. Les traductions des textes d’Ivan Viripaev sont publiées aux Éditions Les Solitaires Intempestifs – Besançon. Titulaire des droits : Henschel SCHAUSPIEL Theaterverlag Berlin GmbH –
Agent de l’auteur pour l’espace francophone : Gilles Morel.
Remerciements à Silouane Kohler et à Stéphane Nee.
Plus d'infos
Crédit photos : Lucie Gautrain