
MATTEO SEDDA(BELGIQUE/ITALIE)
FUCK ME BLIND
Le 26 mars 2025
Mercredi 26 mars à 20h au Centre Wallonie Bruxelles - Paris
Durée > 40 min | Billet unique 20€ – Réduit 14€ – Adhérent 10€
Distribution
Conception et direction Matteo Sedda
Chorégraphie et performance Marco Labellarte, Matteo Sedda
Son Gio Megrelishvili
Dramaturgie et lumières Margherita Scalise
Design costume Maarten Van Mulken
Mentors Igor Urzelai Hernando, Moreno Solinas
Le spectacle
Dans le pandémonium de l’image
Je vous présente le Bleu universel
Bleu, une porte ouverte à l’âme
Une possibilité infinie
Devenir tangible
(Blue – Derek Jarman)
Inspiré de Blue, le dernier film autobiographique de Derek Jarman, FUCK ME BLIND est un duo dont les interprètes partagent le même point de pivot. Dans le film tourné avant sa mort des suites de complications liées au sida, le réalisateur considère sa fin imminente comme une justification active de toute son existence.
Le célèbre Bleu Klein, couleur chère au réalisateur et seule image du film, devient le point de départ d’une recherche tangible du corps en rotation continue vers l’infini.
Utilisant les mêmes outils non narratifs que ce du film, FUCK ME BLIND vise à créer une expérience hypnotique en entrelaçant les corps sur fond de paysage homo-érotique. À travers la force centrifuge, les danseurs s’enroulent et se façonnent tandis qu’Eros et Thanatos se pénètrent l’un l’autre et coexistent en tant que forces centripètes dans un équilibre fatal et irréductible. De cet échange de forces opposées émerge Hypnos imperturbable, induisant le spectateur à entrer dans un état liminal, suspendu entre rêve et réalité.
Les deux corps dansants utilisent des codes esthétiques qui invoquent une nouvelle danse homo-folk en mettant en œuvre la même revendication d’existence que le réalisateur.
Dans le film de Jarman, le bleu devient le corps, dans FUCK ME BLIND le corps dansant devient bleu.
L'équipe
Matteo Sedda, chorégraphe, danseur et activiste d’origine sarde, a collaboré et continue de collaborer avec divers artistes, dont Jan Fabre, Enzo Cosimi, Aïda Gabriëls, Igor x Moreno, Dag Taeldeman & Andrew Van Ostade.
Depuis 2018, Sedda mène une recherche chorégraphique profondément marquée par son expérience du VIH. En explorant le désir et la vulnérabilité, il cherche à créer de nouvelles représentations du sida, renouvelant le dialogue entre mémoire historique et réinvention artistique. Son travail rend hommage aux artistes disparus à cause du GRID (Gay-Related Immune Deficiency), établissant un dialogue contemporain avec le passé tout en utilisant son corps infecté comme un outil d’observation de la société.
Il a également fait partie du trio VITAMINA, pour lequel il a interprété un solo, NeverStopScrollingBaby, projet présenté au Centre Wallonie-Bruxelles, au Générateur et au Théâtre de Vanves dans le cadre du festival Faits d’Hiver organisé par Micadanses.
En tant qu’activiste, il partage son expérience personnelle afin de sensibiliser et d’informer sur le VIH. Il collabore avec plusieurs organisations en Europe, dont LILA, Sensoa, Ex Aequo et Plateforme Prévention Sida.
Coproductions et soutiens
Production : Fuorimargine - Centro di Produzione di danza e arti performative (IT)
Coproduction : Théâtre de Vanves (FR)
Résidences : S’ALA – spazio per artist* (IT), Avec l’aide d’Ad Lib - Résidences Belgium’s LIBITUM (BE), Destelheide (BE), Résidence au Studio Thor, avec le soutien de la Compagnie Thor / Thierry Smits (BE), Festival Pedra Dura (PT), Bora Bora (DK), BAMP (BE)
Remerciements : FESTIVAL + DE GENRES (FR), Aids, Archives, and Arts Assemblies in Belgium (BE), oester (BE), LILA Cagliari (IT) et Benoit Van Aken
Matteo Sedda est accompagné par Grand Studio (BE)
Projet gagnant du DNAappunticoreografici, promu et soutenu en collaboration entre Fondazione Romaeuropa (IT), Gender Bender Festival (IT), Triennale Milano Teatro (IT), Centro Nazionale di Produzione della Danza Virgilio Sieni (IT), Operaestate Festival/Centro per la Scena Contemporanea du Comune di Bassano del Grappa (IT), L’arboreto - Teatro Dimora di Mondaino (IT)
Plus d'infos
Crédit photos : Vibe Stalpaert