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Distribution
Pour information, des Pass Soirées sont vendus au prix de 20 euros. Cela concerne les spectacles Tatiana de Julien Andujar et Best Regards de Marco D’Agostin.
Réservations auprès de la billetterie : billetterie@ville-vanves.fr / 01 41 33 93 70
Avec Marco D’Agostin
Son, graphisme LSKA
Textes Chiara Bersani, Marco D’Agostin, Azzurra D’Agostino, Wendy Houstoun
Lumières Giulia Pastore
Construction des décors Simone Spangaro
Conseil scientifique Les archives de Nigel Charnock, Roberto Casarotto
Conseils dramaturgiques Chiara Bersani, Claudio Cirri, Alessandro Sciarroni
Conseils techniques Eleonora Diana, Luca Poncetta, Andrea Sanson, Paola Villani
Entraîneur de mouvements Marta Ciappina
Soins techniques Paolo Tizianel
Promotion, soins Damien Modolo
Organisation, administration Eleonora Cavallo, Federica Giuliano
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Le spectacle
« Dear n, you were too much. too funny. not just plain funny but, you know: silly funny, witty funny, biting funny, cutting funny, ferocious funny, despondent funny, frightening funny. and physical too. yes too physical by half. too body, body. too bodily body to be theatre and too entertaining to be serious. » Wendy Houstoun, Lettre à Nigel Charnock.
Ainsi Wendy Houston saluait son ami et collègue Nigel Charnock, quelques jours après sa disparition en août 2012. Dans les années 80, Nigel a été un des fondateurs de la compagnie londonienne DV8 – Physical Theatre; il avait ensuite poursuivit en solitaire son parcours artistique comme performeur et chorégraphe et il avait crée ainsi une série formidable de solos. Il était, exactement comme dans les mots de Wendy, « too much« .
Ses pièces sont des explosions hyperkinétiques dans lesquelles le chant, la danse, le cri, la mise en scène, la fiction et la réalité palpable de la performance étaient cousus sur un vide abyssal. Elles ont élargi le champ de la « danse contemporaine » et elles ont parfaitement incarné ce que David Foster Wallace appelait « le divertissement raté » de l’art (failed entertainement). En lui tout était énergie, désir, volonté. Néanmoins, comme il ne se lasse pas de répéter dans son solo One Dixon Road: « there’s nothing else, it’s nothing, nothing« .Marco D’Agostin a connu et travaillé avec Nigel Charnock en 2010. Cette rencontre a marqué d’une ligne nette sa façon de concevoir la performance. Après lui, la possibilité d’une danse est pour moi l’horizon où tout peut arriver. Best Regards est la lettre qu’il a écrite, avec 8 ans de retard, à quelqu’un qui ne répondra jamais. C’est une manière de dire: “Dear N, I wanted to be too much too” (“Cher N, moi aussi je veux être trop”). C’est l’invitation à participer à un hommage laïc et pop: chantons ensemble une nostalgie qui nous concerne tous, nous qui ne sommes pas arrivés à temps pour dire ce que nous voulions. A l’ombre du temps écoulé, et dans la lumière que Nigel continue de projeter sur la scène de celui qui danse aujourd’hui, faisons résonner un refrain insistant, déroulons devant nos yeux une feuille blanche et demandons-nous: comment voulons-nous la commencer, cette lettre impossible?
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La presse en parle
Une mémoire de Nigel Charnock nous est rendue, à travers le solo d’un jeune homme, Marco D’Agostin. De celui-ci, on n’est pas près non plus d’oublier la percutante apparition aux Rencontres chorégraphiques, voici deux ans dans Everything is OK. À nouveau en solo, l’impétueux italien signe maintenant BEST REGARDS.
Sceneweb -
L'équipe
Marco D’Agostin est un artiste actif dans les domaines de la danse et de la performance, lauréat du prix UBU comme meilleur performer de moins de 35 ans. Il est artiste associé au Piccolo Teatro de Milan (2022-2024).
Son travail interroge le rôle et le fonctionnement de la mémoire, et se concentre sur la relation entre interprète et spectateur. La danse évolue dans une géographie complexe dans laquelle les sons, les mots et les mouvements se heurtent continuellement, tendant vers la rencontre émotionnelle entre qui joue et qui
regarde. Après s’être formé avec des artistes de renommée internationale (Yasmeen Godder, Nigel Charnock, Rosemary Butcher, Wendy Houstoun, Emio Greco), il commence sa carrière en qualité d’interprète en dansant notamment pour Claudia Castellucci / Socìetas Raffaello Sanzio, Alessandro Sciarroni, Liz Santoro, Iris Erez, Tabea Martin. A partir de 2010, il développe sa propre recherche chorégraphique en participant à de nombreux projets européens (ChoreoRoam Europe, Act Your Age, Triptych). Il a été à deux reprises parmi les « Priority Company » du réseau européen Aerowaves. Son travail a été présenté dans de nombreux festivals et théâtres européens, pami lesquels les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, le Théâtre de La Ville, Kampnagel à Hambourg, Les Brigitines à Bruxelles, The Place Theater à Londres, Sala Hiroshima à Barcelone, Tanzhaus de Zürich, la Schaubühne de Leipzig, SESC Pompeia à Sao Paolo, Santarcangelo
Festival, Romaeuropa Festival, VIE Festival, Torinodanza, OperaEstate…
A partir de 2019, sur invitation de Boris Charmatz, il est l’un des vingt danseurs du projet XX DANCERS FOR THE 20TH CENTURY, pour lequel il interprète le répertoire «Schuhplattler» du spectacle Folk-s
d’Alessandro Sciarroni. En 2020, il est invité par la directrice de la Biennale de Danse de Venise, Marie
Chouinard, à créer une pièce pour les danseurs la Biennale College. Marco D’Agostin est l’un des fondateurs de
VAN, une organisation de production de danse reconnue et soutenue par le Ministère italien de la Culture depuis 2015. -
Coproductions et soutiens
COPRODUCTIONS : KLAP Maison pour la danse à Marseille, Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis, CCN2-Centre chorégraphique national de Grenoble, ERT - Emilia Romagna Fondazione
SOUTIENS : Points communs, Nouvelle scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d'Oise Centrale, Fies Marche Teatro/inTeatro, Festival the WorkRoom (Fattoria Vittadini), Teatro Comunale di Vicenza, L’arboreto – Teatro Dimora | La Corte Ospitale, Centro di Residenza Emilia - Romagna, ARTEFICI.ResidenzeCreativeFvg di ArtistiAssociati
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Plus d'infos
Crédit photos : Alice Brazzit
