20:00 à Panopée
Durée > 1h30 | Billet unique 20€ – Réduit 14€ – Adhérent 10€
Distribution
Écriture et mise en scène Blanche Adilon-Lonardoni
Collaboration artistique Quentin Bardou
Administration et production Cécile Gaurand
Diffusion Cécile Jeanson
Interprètation Simon Anglès, Mélina Martin, Camille Soulerin
Lumières Juliette Romens
Création son Maël Fusillier
Création costume Marion Montel
Scénographie Blanche Adilon-Lonardoni et Quentin Bardou
Regard chorégraphique Maxime Aubert
Regard dramaturgique Vanasay Kamphommala
Remerciements Maria et Peter Dietzel-Papakyriakou, Benjamin Lelièvre, les éditions Sèmes
Le spectacle
Dans Lucky Flash, nous assistons au processus de répétition de la pièce Lucky Flash, mise en scène par Simon et jouée par Nelly et Camille. Leur point de départ est un objet trouvé par Simon : un appareil photo jetable, non développé, ayant été utilisé dans les années 80, probablement en Allemagne de l’Est. Le fantasme des possibles contenus dans cet appareil photo prend bientôt corps dans la RDA, pays proche et lointain, disparu avant leur naissance. La fiction s’insinue dans leur recherche, vient combler les manques et les interrogations et contrarie leur projet de théâtre documentaire. Le spectacle semble prendre une vie autonome, s’affranchir de ses interprètes. Apparait progressivement un temps onirique, disloquant les éléments du réel pour les réassembler, jusqu’à l’apparition de personnages de fiction : Utte, Leni et Ruth.
Dans Lucky Flash, on est entre plusieurs espace-temps : celui des spectateurs, à qui les interprètes viennent s’adresser parfois, celui de la fiction, dans lequel les interprètes répètent leur spectacle, et celui des personnages, qui arrivent tout droit de l’Allemagne des années 80. Alors parfois, c’est normal, les interprètes se perdront un peu entre ces temporalités et seront pris d’une sorte de flou fantomatique. Mais ne vous inquiétez pas, jusqu’ici ils ont toujours fini par en sortir.
Lucky Flash interroge la notion de trace : Le théâtre et son temps figé peut-il quelque chose, comme le peut la photographie, contre toutes nos disparitions progressives ? De quoi témoignent les objets qui nous survivent ? La fiction qui vient combler les manques des récits de Camille, Nelly et Simon est un élément de réponse à ces questions : Lucky Flash parle aussi de notre besoin perpétuel de nous raconter des histoires.
L'équipe
Les pies grièches à poitrine rose ont disparu de France en 2019. La compagnie a repris leur nom à son compte, afin qu’il ne soit pas perdu. Le mot grièche, qui n’est plus aujourd’hui associé qu’à une petite ortie, désignait au 19ème siècle une femme aigre et querelleuse.
La compagnie grièche à poitrine rose a été fondée en 2020 par Blanche Adilon-Lonardoni.
Blanche Adilon-Lonardoni, d’abord, est comédienne. Elle se forme à l’ENSAD Montpellier, intègre le JTRC de Tours, joue pour Théophile Dubus (Variation (copies !), 2021), Cécile Arthus (The Lulu Projekt, 2022), Charly Breton (.les restes, 2017, prochaine création en cours).
Ensuite, elle est aussi dramaturge, assistante, collaboratrice artistique. Pour Mathilde Delahaye (Maladie ou femmes modernes, 2019) et Jacques Vincey (Grammaire des Mammifères, 2022, Quartett, 2023).
Enfin, elle met en scène les textes qu’elle écrit, au sein de la compagnie grièche à poitrine rose (Diorama en 2020, H.É.L.A.S., co-écrit avec François-Xavier Rouyer pour la troupe du Théâtre Universitaire de Tours en 2023, Lucky Flash en 2024.)
Oh, et elle a commencé par les arts appliqués. C’est sûrement pour ça que les objets sont si importants dans son travail.
Au sein de la compagnie grièche à poitrine rose, il se passe maintenant plein de choses, avec plein de monde, et c’est toujours avec Quentin Bardou, qui est parfois collaborateur artistique, parfois co-metteur en scène, parfois interprète, et avec Cécile Gaurand, qui s’occupe de l’administration et de la production.
Coproductions et soutiens
Création soutenue par : la DRAC Centre-Val de Loire, la Région Centre-Val de Loire, le Conseil Départemental d'Indre-et-Loire, la Ville de Tours et Les Ateliers Médicis-Création en Cours
Coproduction : Le Théâtre de Vanves et L'Echalier à Saint-Agil
Avec le soutien : du CDN de Tours, de La Pratique à Vatan, La Pléiade à La Riche, Mame - Cité de la Création et de l'Innovation à Tours, l’association Beaumarchais-SACD, Scenocentre et les Maisons Mainou (Suisse).
Plus d'infos
Crédit photos : Pierre Morel