DIRECTION ARTISTIQUE : Julien Desprez
REGARDS EXTÉRIEURS : Grégory Edelein, Bastien Mignot
CRÉATION LUMIÈRES : Guillaume Marmin
SON : Grégory Joubert
AVEC : Julien Desprez, Pauline Simon, Clément Vercelletto, Julien Loutelier, Lucas Lagomarsino, Ana Rita Teodoro
COCO est une performance donnant à voir un monde cru où tout a droit de cité.
En réactivant le lien de résistance que représente le martèlement des sabots entre différentes populations opprimées à travers le monde, COCO explore la création d’une culture née de la résistance et sous l’effet d’une oppression. Guitares électriques, pédales d’effets, synthétiseurs modulaires, percussions en tout genre, chuchotements, cris de ralliement et chants a capella dessinent le paysage halluciné où se déploie l’énergie débordante de COCO. Une lumière tranchante, dont les nuances sont autant de variations autour d’un blanc électrique, sculpte un espace indéterminé et mouvant. Elle se joue des persistances rétiniennes, hachure le réel et accompagne les rythmes répétitifs des performers tendus vers la transe. Ici, Julien Desprez brouille les limites entre pratiques sonores et chorégraphiques, cultive de nouveaux agencements et de fertiles déterritorialisations. COCO dessine un espace en perpétuelle (re)construction où tout s’entrechoque et se côtoie. En laissant apparaître un rapport au temps non linéaire et hypnotique, COCO présente le monde comme la seule chose dans laquelle on entre et dont on ne peut sortir.
Julien Desprez, né à Paris, commence la guitare à l’âge de 16 ans. Très investi dans la scène jazz parisienne, il cofonde, avec Benjamin Flament et Yann Joussein, le collectif Coax en 2008, très vite repéré comme le vivier d’une des nouvelles générations du jazz français, et labélisé « Compagnie Nationale » en 2016, par le ministère de la Culture. Après avoir exploré les champs musicaux proches du jazz, du rock et des musiques improvisées, il évolue rapidement vers des formes plus libres et trans-disciplinaires. Son premier solo Acapulco, créé en 2014, affirme cette évolution artistique en réinscrivant le corps au cœur de sa pratique, une problématique qui alimente encore son travail aujourd’hui : que faire des corps et de leurs mouvements générés à travers la musique ? Dès lors, son instrument devient un dispositif modifiable, aussi bien d’un point de vue physique que sonore, et où les pédales d’effets ne sont plus considérées comme une simple addition au son mais comme des petits instruments à part entière. Le jeu musical se fait une danse. En 2016, il créé son deuxième solo Acapulco Redux en collaboration avec le chorégraphe Gregory Edelein. Le corps et l’espace sont au centre de la performance tout autant que le son. Le dispositif lumière est contrôlé par l’artiste depuis la scène à travers Max MSP et ses gestes instrumentaux composent une chorégraphie dans une performance électrisante se situant entre art visuel et sonore. Sa pièce Cut up is a dance(r), créée en 2017 et jouée par le groupe Snap, creuse la relation entre corps, lumière, espace et son. Avec un dispositif constitué d’un vidéo projecteur pour la lumière, de trois instrumentistes, d’un espace scénique conséquent et la déconstruction des instruments, Cut up is a dance(r) explore le rapport de notre monde avec le fourmillement de l’activité humaine. Parallèlement, il collabore avec d’autres artistes internationaux issus de l’art contemporain ou de la musique improvisée actuelle comme Violaine Lochu, Erwan Keravec, Rob Mazurek, Mette Rasmussen ou Mats Gustaffson.
Crédit photos : © Christophe Raynaud de Lage
Réalisation du site internet : PixelPoetry [ www.pixelpoetry.fr ]
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