Hippocampe
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Distribution
Mise en scène Martine Waniowski
Jeu / danse Amélie Patard, Fabien Di Liberatore, Reda Brissel, Bernadette Ladener
Création musicale et sonore Gilles Sornette
Lumières Brice Durand
Régie Brice Durand ou Thomas Coltat ou Mathias Ferry
Regard « Vie des formes » Philippe Rodriguez Jorda
Administratif Clotilde Ast
Diffusion Jérôme Minassian
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Le spectacle
Le voyage : Au départ, trois comédiens, trois constructeurs. Ils manipulent des cubes, les empilent, les déplacent. On dirait une ville qui se dessine, avec ses routes et ses paysages urbains. Les formes géométriques se font et se défont au rythme de leurs envies.
Mais petit à petit, les objets résistent et nos constructeurs découvrent que les objets qu’ils animent sont comme vivants, qu’ils ont une volonté propre, cachée. S’ils prennent le temps de les observer, s’ils gagnent leur confiance, les matériaux acceptent de révéler leur mystère et commencent à se reconstruire eux-mêmes, révélant une richesse bien plus complexe que celle imaginée par nos artistes. Alors du cube et de la ligne, d’autres formes apparaissent, se combinent, pour créer une sorte de bestiaire abstrait et imaginaire.
Une exploration : Ils sont désormais des explorateurs à la découverte d’un monde qui n’a que faire des lois ou des envies humaines, un monde qui évolue selon ses propres règles, à géométrie variable.
De constructeurs, ils deviennent alors passeurs : complices de ce monde qui révèle sa beauté, ils permettent aux spectateurs fascinés de voyager dans un espace temps inconnu.
Monde marin et aquatique pour certains, visite dans le cosmos pour d’autres… Est-ce un cheval qui court ? Mais non c’est un crabe ! Et ces petites lumières qui scintillent et dansent ? Des explorateurs marins qui découvrent Atlantide ? Une constellation dans un univers inconnu ! Ces poissons étranges des grands fonds ? Peu à peu nos comédiens s’effacent, la lumière et le son prennent la place pour guider le spectateur vers une poésie de l’obscurité.
Au point de départ de ce voyage, trois comédiens constructeurs qui avec de multiples cubes en bois dessinent un paysage urbain. Quittant leur apparence inerte, les matériaux vont mystérieusement amener les comédiens à oublier la pesanteur et la géométrie, pour explorer les multiples facettes d’un bestiaire imaginaire tout en abstraction et beauté de formes qui tendent vers la légèreté et la hauteur. Arrivés avec nous dans un espace-temps inconnu, les passeurs de ces visions vont jusqu’à s’effacer au profit de la lumière et du son comme seuls guides au cœur d’une poésie de l’obscurité. Sommes-nous au fin fond des abysses marins ou du cosmos ?
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L'équipe
Formée à l’Université Arts du spectacle de Metz, puis à l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq à
Paris en 2001, Martine Wianowski participe à de multiples stages de danse contemporaine, de théâtre russe, et d’écriture. En 1999, elle fonde la Compagnie des Bestioles. Dés lors, elle est metteur en scène, auteur, et comédienne des différentes créations de la compagnie, qui s’orientent vers le théâtre contemporain et les formes pluridisciplinaires. Elle met en scène des textes d’auteurs d’aujourd’hui et des spectacles visuels alliant musique, cirque, théâtre et danse. Elle se tourne également vers la création jeune public.
Son univers, en quête d’émotions sensorielles, et d’un rapport particulier au public, s’élabore à partir d’une recherche sur des scénographies graphiques et les imaginaires corporels, avec tout ce qui traverse les corps, en y laissant une empreinte indélébile : la musique, la lumière, la vidéo… avec toujours un petit côté décalé qui ne peut s’empêcher de s’immiscer un peu partout.
Elle travaille également avec la Compagnie DingDangDong à la mise en scène de spectacles musicaux et
visuels pour les enfants à partir de 6 mois, et avec la Compagnie Hörspiel. « DONG »La Compagnie des Bestioles a été créée en 1999 autour des mises en scène de Martine Waniowski. Des univers portés par des écritures contemporaines, sous toutes leurs formes, qu’elles soient littéraires ou non narratives, et par un croisement au plateau entre une lumière scénographique, des créations sonores porteuses d’émotion, et une direction d’acteur à la limite de la chorégraphie. Des univers où la dimension pluridisciplinaire s’est imposée comme un vecteur contemporain majeur pour répondre à leur désir de générer des émotions et du lien social. La question des publics et de la place du spectateur s’est trouvée au cœur de leurs réflexions dès la création de la compagnie. En expérimentant des dispositifs qui permettent aux spectateurs de vivre les spectacles de « l’intérieur », en déplaçant l’espace scénique hors des théâtres, ils proposent au public de participer à des expériences sensorielles, qui jouent du trouble des perceptions.
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Coproductions et soutiens
COPRODUCTIONS : La Passerelle / Relais Culturel de Rixheim (68), La Machinerie 54 / Scène Conventionnée d'Homécourt (54), La Cité Musicale / Metz (57), Espace Aragon / Communauté de communes le Grésivaudan (38).
SOUTIENS : Région Grand Est, DRAC Grand Est, Département de la Moselle, Ville de Metz, l’Agora et Le Quai / Metz (57).
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Plus d'infos
Crédit photos : Philippe Gisselbrecht
